Arts plastiques : dépasser nos limites
Land Art ( à partir de 1968)
Le land Art anglais est a différencié de l’Earth Art américain. Voulant avant tous sortir des structures du monde de l’art et de son idéologie (atelier, galerie…), ils choisissaient la nature comme champs d’expérimentation. L'histoire du Land Art débute en octobre 1968 avec l'exposition intitulée Earthworks, à la Dwan Gallery à New York. En 1968, Robert Smithson s'impose comme le créateur du Land Art avec The Sedimentation of the Mind: Earth Projects. Il devient, avec Robert Morris, Nancy Holt, Dennis Oppenheim, Walter De Maria, Christo et Michael Heizer une référence du Land Art.
Comme la plupart des mouvements nés dans les années 1960, le Land Art cherchait à lier l'art et la vie, à arrêter de produire des œuvres destinées à être seulement admirées dans des musées.
Cette tradition s'est perpétuée chez plusieurs artistes contemporains qui travaillent directement dans la nature. Les œuvres sont souvent éphémères et ne deviennent durables que via la photographie : feuilles, fleurs, neige, glace par Andy Goldsworthy ou Nils Udo ainsi que la plupart des œuvres de Richard Long.
Le Land Art remet en cause le principe de la sculpture, sa définition et son statut. Si le land art peut être considéré comme l’une des solutions les plus originales apportée au désir général de rupture par rapport aux conceptions anciennes de la création formelle ; il n’a pas pour autant résolu l’un de ses problèmes majeurs. En effet, les photos réalisées lors de l’élaboration des travaux restent encadrées dans les galeries qui les présentent, prisonnières d’un circuit commercial.
Quel site choisir ? Que porte, véhicule le site comme histoire et géographie ? Comment s’y inscrire ? A quelle échelle ? Quels médiums employer ? Quelles traces conserver de l’œuvre ? Comment sera-t-elle visible par les spectateurs ?
Mots clés : Nature- Travaux éphémères et in situ – sculptures photographiées – échelle humaine et