assistante sociale
Depuis le développement des villes au début du IIe millénaire, les membres d'un même métier se sont organisés en corporations, qui se sont dotées le plus souvent de règlements très stricts quant à l'organisation du travail (conditions de l'apprentissage, de l'engagement, salaires, etc.), de la production (normes de qualités, règles de l'art) et de la commercialisation (poids et mesures, conditions de paiement, bourses). Un exemple nous en est fourni par le Livre des métiers publié en 1268 par Étienne Boileau, l'un des premiers prévôts de Paris nommé à ce poste par saint Louis1.
Déontologies par professions[modifier | modifier le code]
Plusieurs professions ont développé leurs propres codes de déontologie et, à titre d'illustrations, citons : déontologie médicale du Serment d'Hippocrate ; déontologie des pharmaciens : en France, le code de déontologie des pharmaciens est intégré au Code de la santé publique2 ; code de déontologie des avocats : le Règlement Intérieur National ou RIN ; déontologie des huissier de justice ; déontologie des notaires ; déontologie des magistrats ; déontologie des architectes, définie par le code des devoirs professionnels (Journal officiel du 25 mars 1980 et rectificatif J.O. – N.C. du 21 juin 1980) déontologie des ingénieurs (au Québec) ; déontologie des ingénieurs écologues, proposée par l'Association française des ingénieurs écologues3 ; déontologie du journalisme, régie par la charte de Munich. déontologie dans le secteur médico-social.
Il s'agit en général de professions réglementées (à l'exception du journalisme, pour lequel la charte des droits et devoirs n'est pas contraignante).
En France, l'association IESF a publié en 2001 une charte d'éthique de l'ingénieur4. Comme indiqué dans son préambule, cette charte doit être considérée comme la profession de foi de tous ceux qui figurent dans le répertoire français des ingénieurs créé par le CNISF. Mais il n'est pas