Atelier du cosmographe franck lestringant
L’atelier du cosmographe ou l’image du monde à la Renaissance,
Paris, Albin Michel, 1991, 270 p.
Introduction :
Littérature géographique de la renaissance, plusieurs models :
- exotisme, développement sur limites progressivement élargie ' koumène des légendes MA idéalisées nv mythes ex. Bon sauvage (18°) - Modèles des « nv horizon » mis avant par Geoffroy Atkinson paradigme privilégiant surface d’expansion (espace géographique) sur développement hist. Linéaire. Par ce modèle Atkinson montre la relativement faible importance de la réception américaine à la renaissance par rapport à l’orient. Lestringant se démarque de cette analyse : l’espace méditerranéen n’est plus un espace mondial, il est arbitraire de comparer des phénomènes d’échelles différentes : Mappemonde et chorographie, illusion des H de la renaissances : privilégier centre méditerranéen sur périphérie méconnue.
Disparité des espaces ne tient pas à la qualité des espaces mais à la quantité : distance et ordre de grandeur. Ex. Giovanni Battista Ramusio, Navigationi e viaggi, 1550 ' 1559, traite extrême orient contrairement à Francesco Sansovino, 1560, Dell’Historia universale Turchi (Turquie et Perse). La distinction entre les deux tient à ce que plus la région est éloigné moins il y a de détails historiques.
La deuxième distinction tient aux différences d’échelle :
Grande et moyenne échelle : saisit une région de terre, carte partielle chorographiques ou topographique, aspect qualitatif, histoire événementielle, périodes moissons…
Petite échelle : représentation globale, aspect quantitatif, réduit globe a ses gd lignes, anticipation stratégiques…
La cosmographie ou géographie universelle utilise petite échelle. Tordesillas : 1° acte cosmographique renaissance : limites d’aire influence théoriques au compas. Cosmographie efface tout relief, influence système géocentrique Ptolémée, ses lignes de force résultent projection sur sphère mvt circulaire des