atelier ecriture
CRITURE
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Des animateurs d’ateliers d’écriture interviennent parfois à la frange du système scolaire, dans les cycles d’insertion professionnelle par alternance1. Les méthodes mises au point dans ce cadre et les expériences acquises permettent d’éclairer et de préciser l’apport des ateliers d’écriture pour des élèves en difficulté. LES ATELIERS D’ÉCRITURE
POUR ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ
L’approche auprès des jeunes en difficulté tranche en général avec les procédés pédagogiques habituels, ce qui fait de ces séances (ateliers) des « moments-soupapes » d’expression.
Les élèves peuvent passer, en fin d’année, le certificat de formation générale. Le CFG réclame une réflexion sur le parcours du jeune, sur son identité : c’est la raison d’être de l’intervention en écriture, réfléchie et discutée d’un commun accord entre l’équipe pédagogique de l’action et l’intervenant extérieur.
L’intervenant extérieur et l’équipe pédagogique entretiennent des retours constructifs sur les comportements du groupe, les anecdotes singulières, les surgissements surprenants qui paraissent en atelier.
Ces complémentarités de regards sont autant de bases positives précieuses exploitables par les animateurs d’insertion pour asseoir ou rasseoir telle confiance, telle redécouverte, telle motivation. Les animateurs ne s’y trompent pas, qui font appel aux intervenants extérieurs pour un élargissement de leur action professionnelle.
Les publics en difficulté
Ce créneau spécifique est de toute évidence méconnu par nombre d’entre nous – parents, travailleurs sociaux ou pédagogues. De plus, les expériences, bien que rares et fastidieuses pour des raisons d’organisation et d’horaires sont probantes. Enfin, les ateliers auprès de jeunes d’enseignement général se déroulent volontiers dans un esprit de groupe (écoute, lectures, échanges). Pour les publics en difficulté, on privilégie une approche individualisée sur