Athenes
Vers 1400 av. J.-C. elle devient un centre important de la civilisation mycénienne. Au contraire des autres villes mycéniennes (dont Mycènes et Pylos), elle n'est ni pillée, ni abandonnée lors de l'invasion dorique de 1200 av. J.-C.
Les Athéniens disaient être des Ioniens « purs » et maintenaient qu'ils ne s'étaient pas mélangés aux Doriens. Toutefois, Athènes perd l'importance qu'elle avait à l'époque mycénienne et sombre alors quelque peu dans l'oubli, redevenant une petite place fortifiée.
Au VIIIe siècle av. J.-C. elle redevient un important centre du monde grec à cause de son emplacement central, de son fort sur l'Acropole et l'accès à la mer, un avantage sur ses rivales, les cités de Thèbes et de Sparte. Tôt dans le Ier siècle elle devient une ville-état souveraine, gouvernée d'abord par des rois d'Athènes. Ceux-ci étaient à la tête des Eupatridae (les « bien nés »), dont le gouvernement se composait d'un conseil qui se réunissait sur la colline d'Arès, l'Aréopage. Ce conseil élisait les représentants de la ville, les archontes et polémarques.
Avant l'adoption de l'état politique, quatre tribus (similaires aux gentes de la Rome antique) dominaient la région. Ceux qui en faisaient partie avaient certains droits, privilèges et obligations :
Rites religieux en commun.
Site d'enterrement commun.
Droit d'héritage.
Obligations réciproques d'entraide, défense et réparation de dommages.
Le droit de mariage consanguin en cas de filles et héritières orphelines.
La possession de propriété commune, un archonte et un trésorier.
La limitation de la descendance aux hommes.
L'obligation de ne pas se marier dans la tribu, hors cas spécifiés.
Le droit d'adopter des étrangers aux