Au 8siècle

689 mots 3 pages
Au VIIIe siècle, Charles apparaît comme le prince le plus puissant d’Occident grâce à sa politique d’expansion vers l’Italie, mais aussi vers la Saxe et l’Espagne. Ces batailles, en plus d’obéir à une politique d’expansion, se mettent au service de la foi et montrent que Charles est un prince chrétien puissant.

Charles souhaite, sous l’influence d’Alcuin et d’Eginhard, étendre une culture qui lui est propre, la renaissance carolingienne. Cette idée d’expansion géographique et culturelle rappelle l’Empire romain d’Occident disparu depuis 476. Dès lors, l’idée d’un retour à l’Empire se fait petit à petit.

Ainsi, Alcuin, dans sa lettre de juin 799, explique à Charlemagne que l’Europe a besoin d’une autorité laïque et chrétienne forte pour être dirigée. Charles peut alors prétendre à un retour à l’Empire où il en serait à la tête. Cette idée d’un nouvel Empire d’Occident concurrençant celui d’Orient est attendue par le pape et l’entourage de Charles comme le souligne le Liber Pontificalis, Les Annales royales et La Vita Karoli de Eginhard.

Ceci nous amène à nous demander en quoi le sacre est l’affirmation du pouvoir de Charlemagne et de l’Occident ainsi que celui du pape.

[...] - le couronnement : il s’agit de la consécration de l’empereur, c’est-à-dire le moment où le pouvoir de Charlemagne émane de Dieu et non plus des hommes. - l’adoration : dans le rite byzantin, l’empereur est adoré culte d’amour rendu au nouvel empereur) par le patriarche de Constantinople et par les hauts dignitaires de l’État et de la cour. Mais Léon III ne suit pas le rite dans cet ordre. Il le fait dans le but de se donner le premier rôle. [...]

[...] Ce serment fut dit par Léon III le 23 décembre 800, lors d’une réunion présidée par Charlemagne à la basilique Saint-Pierre de Rome. Léon III gravit l’ambon (ligne 14 du texte c’est-à-dire une tribune élevée dans le chœur ou à la séparation de la nef et du chœur et il se disculpa par serment (ligne 16 du texte B). Suite au

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