Auguste borget
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Auguste Borget
Auguste Borget, né à Issoudun le 25 août 1808 et décédé à Bourges[1] ., le 25 octobre en 1877 est un peintre français. Élève de Boichard père et de Théodore Gudin (1802-1880, peintre officiel de la Marine nationale), Borget débute au salon de 1836 où il accroche jusqu'en 1859 les œuvres réalisées au cours de ses voyages. Son périple autour du monde le conduit à bord de l'Henry Clay en ,Amérique du Nord et Amérique du Sud puis Extrême-Orient et Les Indes étant la dernière étape de son tour du monde. En 1840, il écrit à son ami Balzac « les médecins m'ont condamné à regagner la France[2] .»
Une mosquée en Inde près de Calcutta (titre approx.) 1846
Balzac lui dédie en 1836 le roman : La Messe de l'Athée. Il est également l'ami de Zulma Carraud. Ses dessins et ses nombreux manuscrits ont été exposés en 1980 à la Maison de Balzac. ( Balzac et le Berry), puis au château de Saché et de Nohant en 1981. Charles Baudelaire salue son talent au Salon de 1846: « (...) Monsieur Borget a une couleur brillante et facile; ses tons sont frais et purs[3] ». Et Balzac dans un article paru en 1842 dans La Législature :« Borget pourrait être le Jacquemont de la Chine. Ce ne serait pas une faute au gouvernement français que de lui confier la mission d'aller y achever son œuvre(...) Il a dans le style un peu de cette douce malice qui assaisonne le récit et le fait digérer[4] , [5] » Borget a parcouru la Suisse et l'Italie dès 1833. Le peintre voyageur commence son tour du monde en 1836 Il durera quatre ans. Borget visite ainsi, outre les Amériques, les (îles Sandwich) puis l’Asie, avec les Philippines, la Chine, les Indes d’où il ramène de nombreux dessins et aquarelles. En 1842 Borget publie dans un volume dédié à S.M. Louis-Philippe, , notamment pour La Chine et les chinois avec 26 pages de texte et 32 planches de lithographiées à deux teintes,ainsi que deux petit recueils de lithographie dont un de 12 lithographies Fragments d'un voyage