Autisme
Entre 70 000 et 80 000 personnes sont touchées par l'autisme. La prise en charge de ce trouble dépend essentiellement de la précocité de son dépistage. Pourtant, celui-ci reste insuffisant en France. Comment rendre le diagnostic plus précoce ? Doctissimo fait le point.
Dépister l'autisme chez l'enfant est essentiel pour la prise en charge.
Différentes formes
Difficile de reconnaître les premiers signes de l'autisme. Car il n'existe pas une mais plusieurs maladies, en fonction de la gravité (le syndrome d'Asperger étant la forme la moins handicapante). Quelle que soit l'atteinte, on peut distinguer trois types de problèmes : • Des troubles de la communication : le langage est embrouillé. Souvent, l'autiste répète en écho ce qu'il entend. De plus, les codes de la communication non verbale (gestes regard…) sont mal maîtrisés. • Des troubles du comportement : l'autiste répète régulièrement les mêmes mouvements. Il pratique constamment la même activité avec les mêmes objets et manque d'intérêt pour d'autres loisirs. • Des troubles des relations sociales : l'autiste ne participe pas aux activités de groupe spontanément. Il est indifférent aux autres.
Reconnaître les premiers signes
Le problème est que les premiers signes de l'autisme se déclarent lentement, de manière subtile au cours de la première année de vie. Il faut un ensemble de symptômes pour pouvoir poser le diagnostic. Si des outils de dépistage existent, les professionnels de santé sont peu informés des signes de l'autisme, aussi le diagnostic est souvent posé très tard, souvent après trois ans. Alors qu'idéalement il faudrait détecter ces troubles avant 18 mois.
Quelques signaux peuvent alerter les parents : • Aucun babillage ou gestes pour communiquer avant un an ; • Aucun mot avant l'âge de 18 mois ; • Aucune phrase de deux mots de manière spontanée avant deux ans ; • Une perte soudaine de capacités de langage ou une