Auto évaluation pour le deass
A partir des années 60 se succèdent rapports et mesures sociales en faveur des personnes âgées. Les politiques de la vieillesse reflètent la place accordée aux vieux dans la société. Les données démographiques et économiques de la fin du siècle ont pour conséquence de remettre en question le système des retraites par répartition. Plus que jamais l'allongement de la durée de la vie est considéré comme un phénomène social majeur qui s'accompagne de l'augmentation prévisible du nombre de personnes dépendantes. Corrélativement à la représentation positive d'une vieillesse active libérée des contraintes du travail et souhaitée par une majorité de citoyens qui revendiquent le maintien du droit à la retraite à 60 ans, perdure une vision négative du grand âge, porteur de maux multiples et vecteur d'exclusion sociale. Cette vieillesse-là n'est envisagée que sous l'angle médical et économique. Elle coûte cher à la collectivité et fait peur.
En 1962, le rapport Laroque reprend la problématique du vieillissement démographique et en fait un défi pour la société. Ce rapport va contribuer à la mise en place d'une « politique vieillesse » et définit le vieillissement comme un « ensemble de problèmes économiques, financiers, sociaux et médicaux…». Il contribue également à anticiper une nouvelle conception de la vieillesse centrée sur l'autonomie ; concept qui constitue aujourd'hui un des enjeux majeurs des politiques "vieillesse" actuelles. Le rapport Laroque pose d'emblée la vieillesse comme un problème avant même de la définir comme une réalité sociale. De plus le problème existe par et pour les