Autobiographie
Dans cet extrait des confessions, Jean-Jacques Rousseau, décrit ses actions de vols durant son apprentissage chez un maître graveur. L’auteur explique, en effet, son « attirance » pour le vol « Malgré les privations et les tentations continuelles » et tente de se justifier, auprès du lecteur, de ce déplorable épisode de son adolescence : « Ce sont toujours de bon sentiments mal dirigée qui font faire aux enfants le premier pas vers le mal. ». Cet épisode de son enfance est raconté dans un but précis : éclairer le lecteur sur le mauvais chemin suivi par Jean-Jacques Rousseau. En effet, lorsqu’il fut placé en apprentissage à l’âge de quatorze ans, il était maltraité et négligé par son maître. Pour lui, c’est la société tyrannique qui est responsable du mauvais chemin qu’il a suivi. Il remet, en quelque sorte, la faute sur son maître afin d’excuser ses erreurs dues, en réalité, à un fort sentiment de solitude à cette période de sa vie. Avec Les confessions, Rousseau devient le fondateur du genre autobiographique en 1782. Les douze ouvrages des confessions sont destinés, pour l’auteur, à comprendre la nature humaine et, ici, à se justifier auprès de ses lecteurs, ce qui lui offre une certaine libération.
Texte 3 : Albert Cohen, Le livre de ma mère
Ce récit d’Albert Cohen constitue un « hommage » à sa mère morte, un témoignage sur la l’ampleur de l’amour maternel reçu dans son enfance. C’est l’occasion pour lui d’évoquer le souvenir de moments partagés en sa compagnie, de se rappeler son enfance et l’amour absolu que lui vouait sa mère. « Une serviette amoureusement repassée la veille par ma mère si heureuse de penser qu’elle irait demain avec son fils au bord de la mer ». C’est aussi un moyen, pour lui, de ramener à la vie la femme tant aimée. Il lui attribue, en quelque sorte, une immortalité à travers ses souvenirs. Albert Cohen a choisi ces épisodes de son enfance afin de