Autorité politique
- En quoi Diderot dénonce t-il la monarchie absolue ?
I. Une démonstration objective :
A. La non implication de l’auteur : - absence de la première personne => non implication de Diderot. - Utilisation de présentatifs « il y a », « c’est » => pose des affirmations, fait un constat. Jugement objectif & universel.
B. Un discours très catégorique : - auteur = locuteur qui prend position. - Emploi de thermes génériques « autorité », « liberté » => impression de donner des définitions. - Utilisation de thermes de vérité générale & hyperboliques => affirmations catégoriques.
C. Structure travaillée pour mieux convaincre : - Volonté d’expliquer, d’argumenter => connecteurs logiques « alors », « en sorte que », « par là », « parce que » (cause conséquence, raisons, but). - Raisonnement concessif : se fait par une objection à la thèse exprimée à la première ligne « si la nature a établi quelque autorité » - Diderot reprend une valeur sur laquelle est fondée la société de cette époque : autorité paternelle => donne validité avec une restriction « mais » à l’age des enfants & la capacité de se conduire de manière autonome. - Il développe deux valeurs différentes : l’autorité par la violence & l’autorité consentie (donne l’exemple anglais : le roi est aussi le chef de la religion, il tient son pouvoir). - Structure du texte : 4 paragraphes avec alternance de phrases longues & courtes qui viennent réaffirmer la phrase longue « c’est la loi du plus fort » => pas de conclusion. - Rythme binaire qui fait le lien entre ce qui existe et ce qui devrait exister, l’autorité naturelle et non naturelle, violente ou par contrat, légitime ou illégitime, les hommes & Dieu. - La phylo. des lumières se base sur la logique, la raison. Les arguments se basent sur les fondements de la société de XVIIIème S. évoquant la religion, Dieu, l’autorité