Autorité politique
Autorité politique
1) axe : L'idée fondamentale de Diderot Aucun pouvoir ne saurait étre légitime s'il ne provient de l'abandon librement consenti de tout ou partie de la liberté attachée a la nature humaine.
a) L'accession � la libert� : la raison (l.3) Dès que l'homme est adulte, capable de se gouverner lui-meme a l'appui de cette assertion : l'autorité paternelle " la seule qui soit naturelle " mais cesse des qu'elle n'est plus exercée par un père dans le cadre strictement familial. L'autorité vient de la nature (paternelle) ou de la force "force, violence, emparé, tyran, joug" ou du "consentement" (trois occurrences) La 2ème est régit par la loi du plus fort. La 3ème est limitée par la Rèp et doit etre utile a la société et avantageuse pour tous. Elle instaure un ordre de subordination.
• ne se laisse pas impressionner par le cérémonial de l'accueil
• fins observateurs
• ont su livrer le résultat de leur observation ( 10 et après)
• ont du bon sens (roi :enfant)
Conclusion partielle : Pour Diderot, le tyran est celui qui tient son autorité de la force, alors que le prince a un pouvoir légitime par le consentement du peuple et respecte un contrat avec celui-ci. Cette autorité ne doit agir que par raison et avec mesure (ligne 32).
2� axe : Une argumentation rigoureuse Diderot ne pense pas a la révolution mais plutot a une évolution : "quelque fois, change de nature, devenant alors prince cesse d'�tre tyran". Cependant, la 1ère phrase a une tonalité péremptoire (catégorique). Implicitement, Diderot remet en cause la monarchie de droit divin (implicite car censure des J�suites). Diderot bénéficie de la caution de Dieu pour récurer l'église. L'argument est repris au paragraphe 4 et utilisé pour justifier le seul type de soumission que Diderot reconnait. C'est parce que l'homme ne s'appartient pas qu'il ne peut pas appartenir � un autre homme : l'homme appartient a Dieu, " maitre aussi