Exposé la religieuse, de diderot
Diderot
I)
Le roman La Religieuse écrit par Diderot mêle deux poles contradictoires : la fiction et la réalité. Comment Diderot entretient-il une illusion de vérité et comment la saborde-t-il ?
Tout d'abord, il faut savoir que ce roman s'appuie sur des faits historiques et littéraires, et aussi des éléments de sa vie privée, ce qui en fait une réalité. En effet, le roman s'inspire de l'histoire d’une religieuse de l'abbaye de Longchamp nommée Marguerite Delamarre, qui avait fait parler d’elle dans les salons en 1758, pour avoir écrit à la justice, demandant d’être libérée du cloître où ses parents l’avaient enfermée.
De plus, ce roman est aussi sûrement consitué d'éléments de la vie de la propre sœur de Diderot, morte folle dans un couvent.
Ensuite, on parle de fiction également au sujet de La Religieuse de Diderot, car la religieuse n'est rien d'autre qu'un personnage inventé, donc il n'y a rien de réel vu que c'est son histoire qui est raconté.
II)
Diderot se sert de La Religieuse comme d'un porte-parole, afin d'exprimer ce qu'il pense de sa société, surtout en ce qui concerne la religion.
Tout d'abord, dans ce roman, il critique la religion pour son non-respect de la nature. En effet, Diderot commence par une dénonciation « Tuez plutôt votre fille que de l’emprisonner ». Ceci, révèle que les couvents sont vus comme des prisons où les jeunes filles n’ont pas de libertés, ce sont des prisonnières de la religion.
De plus, la qualification du couvent est sombre « gouffres où les races futures vont se perdre ». Le couvent est assimilé à un « gouffre », c'est-à-dire que dès que l’on se retrouve à l’intérieur on ne fait que régresser dans la société, dans laquelle on est totalement effacé, ainsi que dans son humanité. En disant que les jeunes filles « vont se perdre », Diderot pense aux besoins naturels de leur corps. En restant enfermées, elles ne pourront pas répondre à leurs besoins qui habituellement prennent le dessus. Les couvents