Autrui

Le problème de l'autre est un problème moderne. On s'interroge sur un autre égaux considéré sans ces détermination sociale, politique et religieuse.

I) Peut on vivre seul ?
Pour Tournier l'homme ne peut pas vivre seul pour plusieurs raison, tout d'abord l'autre nous permet d'appréhender le monde de manière objectif. Mais également de témoigner de l'existence de ce monde. La conscience ne peut pas être isolé. Est ce que ce n'est pas grâce à l'autre que nous avons conscience du monde et de soi même ? Peut on se connaître soi même sans passer par autrui ?

II) Autrui est-il nécessaire à la connaissance de soi ?
On ne peut se connaître soi même de manière objective puisque le jugement sur soi est subjectif. L'autre est un autre moi qui est capable d'avoir un point de vue objectif sur moi, il ressent les mêmes choses mais d'un point de vue extérieur.
Chez les grecs l'amitié se traduit par philia (tendre vers mais on peut le traduire aussi par l'amour). Il n'y a pas de différence entre amour et amitié excepté le désir charnel. L'amitié tel que la philia est le type de rapport à l'autre le plus élevé car on est lié à autrui sans aucun intérêt. Lorsque l'amitié est désintéressée cela signifie que l'on peut parler de vrai amitié. C'est ce type d'amis pour Aristote qui permettra de mieux se connaître.

III) Le rapport de constitution entre moi et l'autre.
Analysons dans un premier temps Sartre décrit une expérience vulgaire ou maladroite sans avoir conscience de vulgarité ou de maladresse. Par exemple lorsqu'on regarde à travers le trou d'une serrure, le but de l'action est de comprendre ce qui se passe derrière cette porte on ne réalise pas la vulgarité du geste. C'est se qu'appelle Sartre le mode du pour soi. Soudain je constate que quelqu'un m'a vu et je réalise la vulgarité du geste, j'ai donc besoin de l'autre pour comprendre la porté de mon geste. La honte est un mal aise ressenti vis-à-vis des autres et de la société. Sartre précise que la honte