. Personne ne semblait s’y attendre, beaucoup ont hésité sur l’appellation à donner aux événements. Quand les protestations populaires commencent à Sidi Bouzid, en Tunisie, le 17 décembre 2010, nombre d’interprétations fleurissent quant à la nature des faits.

Le mot révolution n’est pas adapté à toutes les situations, car chaque pays a ses propres spécificités, à la fois historiques, économiques et politiques, mais ce qui est commun entre ces pays arabes se résume principalement dans le fait qu’ils soient dans leur majorité corrompus , autoritaire , même s’ils le sont à des degrés différents, de plus ces régimes en place refusent toutes ouverture à la démocratie.
En dépit de l’intensité de ce drame et du nombre important de morts parmi les civils occasionnés par ces affrontements entre les populations et les régimes en place, comment peut-on évaluer les résultats de ces révolutions ?
.De nombreux débat animé a cet occasion montre franchement à quel point les avis des spécialiste sont partages, entre ceux qui voient les choses d’un œil méfiant et qui qualifient cette révolution d’inachevée et d échouée, et le reste des auteurs, plutôt optimistes, qui avance l’idée comme quoi , en général toutes révolution passent par des moments difficiles, de doute, mais l’essentiel c’est que à la fin ces évènements vont déboucher vers le développement et l’amplification de la démocratie dans ces pays . Le moins que l’on puisse dire, c’est que certain pays occidentaux ont adopté des attitudes par moments un peu ambiguës à l’égard de ces pays arabes pour ne pas dire complaisantes avec ces dictateurs , et cela se remarque par le fait que toutes les forces progressistes ont été annulées au profit de la protection des approvisionnent en pétrole, au détriments de tous principes démocratiques.
Les insurrections arabes introduisent un élément de forte instabilité au Proche-Orient et, par le biais des cours du pétrole, elles ont un impact sur