Avoir bonne conscience est-ce un signe suffisant de morale ?
Avoir bonne conscience, avoir la conscience tranquille, c'est avoir une conscience morale. La conscience morale est innée et universelle, tout les hommes ont conscience du bien et du mal. Mais nous n'avons pas tous les mêmes valeurs qui la juge ou le même sens du « bien » ou du « bon » car il n'y a pas plus changeant et plus relatif que la définition de cette notion.
C'est pourquoi la première partie de ce développement portera sur la pensée des Empiristes Anglais notamment, le bien c'est faire le bien et le mal c'est faire le mal ; et la seconde partie portera sur les différentes façons de voir le bien ou le mal avec la morale de du sentiment notamment. La question qui animera ce développement sera : La morale est-elle toujours associé au « bon » qui résulte d'un devoir accomplie ?
Autrefois, nous pensions qu'un acte serait jugé trois fois, par la conscience, par la société et par Dieu. Rousseau appelait la conscience « l’instinct divin » car il pensait que la conscience était la voie et un don de Dieu mais alors, avoir bonne conscience veut-il dire que Dieu serait d'accord avec notre action ? Pourtant nous pouvons avoir bonne conscience en volant quel que chose pour satisfaire un besoin primaire, essentiel, manger par exemple, mais Dieu et la religion condamne le vol, donc cela remet en question le définition de la notion du « bon ». Selon Kant, la morale ne peut venir de la religion, ni l'extérieur, elle doit reposer sur la conscience même de l'être humain. Dans la société moderne la religion a quitté le champ politique et social et la morale a été intériorisé, contrairement aux sociétés traditionnels ou la religion, le droit et la morale sont confondus. Pour certains, la morale est acquise par la religion, la société mais aussi par lé culture et l'éducation. Ce serait donc un ensemble de règles extérieurs que nous nous approprions pour en faire des règles intérieurs. Pour