Axe de commentaire sur dom juan
Dans cette première partie, nous allons nous intéresser au portrait que trace
Sganarelle de son maitre don Juan. Décrire un personnage aussi complexe n’est pas simple, c’est pour cela qu’il parle lui-même de sa description comme d’une œuvre encore à l’état d’ébauche et qu’il faudrait achever car il considère que le portrait de son maitre n’est pas très précis.
Sganarelle nous décrit tout d’abord don Juan comme un personnage impie, il va même jusqu’à le traiter comme « un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique » ce qui constitue une énumération négative et nous donne d’emblée une mauvaise image du personnage le traitant même d’hérétique. Puis il nous fait savoir que son maitre ne croit « ni ciel, ni enfer, ni loup-garou » autrement dit ni la religion ni même la superstition, ce qui à l’époque était impensable car en plus de ne pas y croire, il ne les respecte pas. Pour cela don Juan est exclu de la société c’est un « pèlerin » ce qui représente le changement qui est tout le contraire de l’honnête homme, l’idéal de l’époque. Pour finir avec l’impiété de don
Juan il va même jusqu’à le comparer au diable expliquant qu’il lui « vaudrait bien mieux d’être au diable que d’être à lui ». Finalement il nous donne des indications sur le dénouement de l’histoire annonçant les dernières scènes en disant que « Suffit qu’il faut que le courroux du ciel l’accable quelque jour » et « je souhaiterais qu’il fut déjà je ne sais ou ( en enfer ) »
Mais non seulement Sganarelle met en avant le côté impie de don Juan comme il met aussi son côté libertin. Pour lui, les femmes sont toutes les mêmes qu’elles soient « Dame[s], demoiselle[s], bourgeoise[s], paysanne[s] » elles sont toutes des choses dont il fait une sorte de collection, nous montrant ainsi le mépris de cet homme pour les femmes, mépris accentué par des phrases telles que « il aurait encore épousé toi, son chien et son chat » ou il compare les femmes à des