C’est un roman de fiction ou l’on suit parallèlement deux personnages, Thomas et Selim. Tous deux proviennent d’un monde très différent. Thomas est américain tandis que Selim est Iraquien. Thomas mène une vie banale, il est perdu, il ne sait pas quoi faire de sa vie car il n’a pas d’ambition particulière hormis une : Il veut faire naitre des sentiments pour lui chez Barbara. Elle est magnifique mais ce qu’elle aime c’est les beaux garçons musclés qui n’ont peur de rien ce qui n’est pas tout à fait le cas de Thomas mais celui de Bill. Une brute sans cervelle que Barbara adore. Un jour, Thomas lit un poème français à Barbara celle-ci trouve ça ridicule et mentionne la guerre en Irak. Sans véritablement réfléchir aux conséquences il lui répond qu’il va y aller. Il veut être un héros pour elle. C’est ainsi qu’il part incroyablement motivé en avion pour se battre en Irak. Personne ne le comprend, tout le monde le trouve bizarre, c’est le seul heureux d’avoir été affecté en Irak.
Selim lui vit avec son grand frère et son père à Bagdad. Ses parents avaient eu un autre fils, Fayçal. Celui-ci s’était fait arrêter par la police qui le soupçonnait d’avoir fait partie d’un complot, ce qui était faux. Personne ne l’a jamais revu et sa mère n’avait pu s’en remettre. Elle voulut répondre à la mort par la vie, c’est là que Selim est né. Cela n’avait pas marché, elle ne pouvait oublier son fils ainé. Selim avait le sentiment que sa mère ne l’aimait pas ce qui a été très dur pour lui. Elle est morte d’un cancer au 12ans de Selim. « Il était demeuré timide et solitaire, incapable de se lier d’amitié avec quiconque car il craignait d’être abandonné encore. » (p.19) Il se réconforta dans les livres et devint un garçon très intelligent. Puis il rencontra Nabil, un homme saint et paisible. Celui-ci lui enseigna de nombreuses choses comme qu’il n’y avait que deux sentiments : la peur et l’amour. Et lorsque que Nabil considéra qu’il lui avait assez appris il disparut.