Bataille de solferino
Plus de 330 000 soldats ont combattu dans cette bataille, ce qui constitue le plus grand nombre depuis la bataille de Leipzig de 1813. Il y avait environ 150 000 soldats autrichiens et un total combiné d'environ 190 000 français et sardes.
La bataille voit l'utilisation de techniques nouvelles comme le transport des troupes françaises en train, qui mettront seulement quatre jours pour aller de Lyon jusqu'au Piémont, les canons et fusils à canon rayé (plus précis et puissants). L'artillerie joue un grand rôle, peu de combats ayant lieu corps à corps. Contrairement à la légende, le taux de victimes (morts et blessés) à cette bataille est d'environ 12,5 % (10 % chez les forces franco-sardes et 14 % chez les Autrichiens), contre 20% à la bataille de Marengo, 25 à 30 % à bataille de la Moskova, 21 % à la bataille d'Eylau et 25 % à la bataille de Leipzig[1].
Le contexte[modifier]
Le conflit entre l'empire austro-hongrois et la coalition franco-sarde est né de la promesse faite par Napoléon III au roi Victor-Emmanuel II de l'aider à faire autour de lui l'unité de l'Italie en échange de la Savoie et Nice.
Après la victoire de Magenta, l'armée d'Italie se tourne vers l'Est pour suivre l'ennemi. La progression est ralentie par les destructions opérées par les troupes autrichiennes et par les pluies incessantes. L'ennemi se replie successivement derrière plusieurs affluents du Pô : l'Adda, l'Oglio et la Chiese.
La veille[modifier]
Dans la matinée du 23 juin, l'empereur d'Autriche donne l'ordre à ses troupes de se tourner vers l'ouest, elles regagnent la rive droite du Mincio où elles reviennent occuper les positions abandonnées quelques jours auparavant. Cette manœuvre est destinée à mettre