Baudelaire Les fleurs du mal
Dans le recueil de poèmes de Charles Baudelaire intitulé « Les Fleurs du mal », Baudelaire amène de la nouveauté dans la façon de voir la beauté. Donc, il ne se conforme pas à la poésie ancienne, il le remplace par une poésie noire et tragique. Par exemple, dans le poème « Hymne à la beauté », Baudelaire parle de la « Beauté » qui « marche sur des morts » tout en se moquant de ces derniers. Alors, il donne un côté noir à son poème en parlant de la mort en même temps que la beauté. Il donne un caractère mélancolique à la beauté, une qualité, qui autrement possède un caractère jovial et gai dans la poésie traditionnelle. Ainsi, dans le poème « Spleen », Baudelaire parle de « longs corbillards » qui sont « sans tambours ni musique » et qui « défilent lentement dans [son] âme » où « l’Espoir, Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique ». Donc, le poète fait ressortir l’aspect sombre et lugubre de la poésie tragique. La différence entre les anciens poèmes peut se voir ici parce que ces derniers parlaient d’une beauté sereine. En fait, cette nouveauté chez Baudelaire donne, à la beauté, un aspect provocant. Par exemple, dans le poème « À une mendiante rousse », le poète dit que « la beauté » et « la pauvreté » se