Spleen 4 baudelaire
Intro :
- Les Fleurs du Mal, est le recueil de poèmes le plus connu de Baudelaire. Celui-ci a été écrit dans l’idée d’embellir la douleur de l’âme humaine. Pour répondre à cet objectif il a été découpé en 6 parties dont l’une d’elle se nomme « Spleen et Idéal » où se trouve notre poème. - Le spleen prend une très grande place chez Baudelaire (85 poèmes). Cet auteur préfère, en effet, écrire dans l’excessivité afin d’éviter l’ennui et le mal de vivre, sentiments qu’il craint. Mais dans « Spleen 4 » Baudelaire est désarmé et capitule face à cette ruée de sentiments négatifs. - Lecture du texte - Problématique (Comment se manifeste la douleur du poète ?) - Plan
I- L’élévation de la crise
- Coordination « Et que » et « Et qu’ » + anaphore « Quand » (x3) = mouvements lents et ralentissement, un allongement du temps. - Enjambements « ses immenses traînées / D’une vaste prison » = aucuns moyens d'éviter la crise, le spleen. Elle est inévitable. - Etouffement physique et moral avec: Climat pesant « le ciel bas et lourd pèse » + « pèse » = mètre impair (7ème) comparé à « un couvercle » = endroit fermé. Climat douloureux « l’esprit gémissant » appuyé par les assonances « i » se trouvant à la rime « en proie aux longs ennuis » + allitération en « s » « Et que l’horizon embrassant tout le cercle ». Climat sombre oxymore « jour noir » où le noir prend la place de l’Idéal, du soleil. Assombrissement de l'environnement. Climat inquiétant où le poète est hanté par des présences menaçantes « Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées » qui prennent possession de son esprit « vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux ». - Rétrécissement de l’espace du poète: Environnement est réduit à des images: « ciel » comparé à un « couvercle », « la terre » montrée par un « cachot humide », « la pluie » dessinant les « barreaux » d’une « prison » = oppression,