Tout en cheminant, son regard est attiré par une bousculade qui se produit de l’autre coté de la rue. Sur le trottoir d’en face, une femme très joliment vêtue agite les bras et cris “AU VOLEUR! AU VOLEUR !”. Se détachant de la foule, un brigand regarde de droite et a gauche pour s’élancer a travers la rue. George Duroy qui n’a rien manqué de la scène, se dirige rapidement vers l’homme. Au moment où il arrive a sa hauteur, il bondit sur le voleur avec l’agilité de son entrainement, le plaque au sol, saisi ses mains et les immobilisent dans son dos. Les genoux posés dans le dos de l’homme, il fouille dans les poches du voleur, en tire un couteau et une broche en or. Un attroupement se crée autour de lui, les badauds, admiratifs, le félicitent pour son courage, pour sa perspicacité et son agilité. La victime de cette agression s’est approchée elle aussi. Deux policiers arrivent en courant, assenant des “laissez passer…circulez…”. La foule s’écarte et les policiers ramassent le voleur après avoir demandé à monsieur Duroy et à la femme de revenir au commissariat. La dame avance alors vers son sauveur, aussitôt George Duroy se présente.
“-Madame, je pense que ceci vous appartient. Monsieur Duroy à votre service.
- Comment… ho… Monsieur Duroy puis-je vous remercier. Je suis Madame Forestier et enchanté de faire votre connaissance… Pouvez-vous me raccompagner, ces émotions m’ont beaucoup troublés, je ne me sens pas bien…”
Elle porte alors sa main à son front, alors monsieur Duroy lui tend son bras pour qu’elle s’appuie et demande très doucement “Où voulez-vous que je vous conduise”.
Un instant plus tard, les voilà arrivés devant un hôtel particulier du Grand boulevard.
Un domestique en livré arrive à leur rencontre. “Hector, allez prévenir Monsieur je vous prie” Désignant monsieur Duroy, elle poursuit “nous irons avec monsieur Duroy, au petit salon jaune”. Hector gravit alors quatre à quatre les marches et ouvre grand les portes de la demeure. Madame Forestier