Bel ami
1. Les femmes
Les femmes sont présentées comme un moyen d’ascension sociale. C’est grâce à elles que Duroy réussit. Sans elles, il serait resté sans le sou.
Duroy est un séducteur qui plaît aux femmes. C’est l’envie et l’obsession de réussir qui dominent les rapports que Duroy entretient avec les femmes. Il est rarement question d’amour mais toujours de désir (désir physique et / ou désir d’une vie riche).
La première femme évoquée dans le roman est Rachel, une prostituée que Duroy va voir, par manque d’amour et faute de mieux. C’est l’époque où Duroy n’a pas d’argent, ne connaît personne à Paris et travaille aux chemins de fer du Nord pour un salaire misérable.
Puis Madeleine Forestier entre en scène. Elle va protéger Duroy et l’initier aux codes de la société parisienne.
Clotilde de Marelle, sa première maîtresse, est une femme riche et insouciante, qui ne pense qu’à s’amuser. Elle aime cependant Duroy d’un amour sincère.
Virginie Walter, l’épouse du patron de Duroy, est sa deuxième maîtresse. Très religieuse, c’est une femme droite et honnête. Elle est follement amoureuse de Duroy mais elle sera détruite par le mariage de celui-ci avec sa fille Suzanne.
Suzanne Walter est la seconde épouse de Duroy. Le mariage avec cette jeune fille est le sacre de Duroy.
Toutes ces femmes ont participé à l’ascension de Bel-Ami, chacune lui ayant apporté soit l’entrée dans la société parisienne, soit la richesse.
Maupassant dénonce la comédie jouée par ces femmes bourgeoises et mondaines. Voici comment il évoque les conversations des femmes dans les salons : « Ces dames discutaient ces choses de mémoire, comme si elles eussent récité une comédie mondaine et convenable, répétée bien souvent » (p. 148). De plus, les femmes sont montrées comme adultères et peu soucieuses de leur mari.
2. L’argent
Dès la première page du roman, le thème de l’argent est présent : Duroy est sans le sou et n’a qu’un désir, s’enrichir. C’est son objectif et il y