Benjamin franklin
Après un an à la South Grammar School[2] à l'âge de huit ans, il ne peut poursuivre ses études dans cette institution malgré ses très bons résultats, en raison des faibles revenus de sa famille.
Il est alors envoyé jusqu'à l'âge de dix ans dans une école d'écriture et d'arithmétique, la George Brownell’s English school, où il acquiert une belle écriture, mais ne brille pas en arithmétique.
Son père le rappelle à l'âge de dix ans pour travailler dans son magasin comme artisan en bougies et savons. Cette activité étant loin de satisfaire le jeune Franklin, son père lui permet alors de découvrir de nombreux métiers : maçon, tonnelier, chaudronnier, qui lui permettent d'acquérir des compétences multiples qui se révéleront utiles dans ses travaux scientifiques.
Ce qui intéressait surtout le jeune Benjamin Franklin, c'était les livres, à tel point que dans son Autobiographie, il raconte qu'il « ne se souvient pas n'avoir jamais été sans savoir lire ». Cela pousse son père, en 1718, à envoyer Benjamin travailler chez son demi-frère James, imprimeur à Boston, où il commence réellement à écrire et à lire. Les rencontres avec les clients de l'imprimerie lui ouvrent les portes de nombreuses bibliothèques.
En 1724, James entreprend l'édition d'un journal, le New England Courant. Sous le pseudonyme de Dame Silence Dogood (litt. « Silence Faitdubien »), Benjamin écrit plusieurs articles, qu'il glisse sous la porte de l'atelier de son demi-frère chaque nuit. Lequel ignore alors qui est l'auteur de ces articles.
Ses textes connaissent immédiatement un grand succès auprès du public. Lorsque James est emprisonné pour avoir critiqué les autorités, pour rappeler la liberté d'expression de la presse, Benjamin publie une