Bergson, la pensée et le mouvant
Philosophie
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La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.
« Pour les Grecs, la parole est égale à la raison (logos) : toute idée ne peut s’exprimer que par le langage ; la pensée provient du langage. Il n’y aurait donc pas de pensée sans langage ; pas de pensée hors des mots. Or, il existe bien une langue des signes (gestes) à destination des sourds-muets et il y a bien langage. Le langage est donc un système de signes qui sert à exprimer des idées. La pensée fonctionne comme la langue ; la grammaire est l’expression de la raison. Il n’y a pas de pensée sans mise en forme de la pensée. » Henri Bergson, dans cet extrait de La pensée et le mouvant, s’interroge sur le langage, sa formation, ainsi que sur son rôle dans la compréhension par rapport au réel. Il dit que l’homme est fait pour la vie en société, donc il utilise le langage et c’est ce qui permet d’échanger leurs idées entre eux. Dans ce texte, il formule la thèse que le langage est naturel à l’homme, et que la langue vient s’adapter aux actions des hommes. Tout au long du texte, il nous montre le lien entre les mots, les idées et la réalité. Bergson commence donc, l.1, a annoncer la thèse principale. On retrouve donc le questionnement sur l’origine du langage. Il veut montrer ensuite, que le langage n’est pas seul, il est lié à un tout, l.2 à l.5. Il met ainsi en parallèle l’exemple de la fourmi. L’homme est donc, depuis toujours, formé comme cela ce qui réfute l’individualisme. Au contraire, c’est donc proche de la vision de Durkheim sur le holisme. « Le holisme est un concept clé dans la sociologie. Opposé à l'individualisme méthodologique, il s'intéresse aux motivations et aux pratiques sociales des individus pris d'une manière collective au sein de la société. ».
l.5 à l.7