Biologie
A l’heure où plusieurs ports de la façade atlantique sont bloqués par des pêcheurs manifestant contre l’augmentation du prix du carburant, contres des quotas portant sur les prises de poissons qu’ils estiment injustes et en inéquation avec les stocks de poissons disponibles en mer, à la veille de la mise en application de nouvelles règles imposées par le réseau Européen Ecologique Natura 2000, qui va créer de nouvelles zones protégées, au moment où le réchauffement climatique commence à faire sentir ses premiers effets, et quand on attend de ce réchauffement global un bouleversement majeur des écosystèmes terrestre et marin, il est une question que l’on peut légitimement se poser : quels poissons mangerons-nous demain ? On voit se cacher dans cette question très généraliste plusieurs autres questions : • • • • Mangerons-nous encore du poisson sauvage ? N’y aura-t-il plus que du poisson d’élevage disponible pour nos assiettes ? Les réserves halieutiques sont-elles encore suffisantes au rythme actuel de la pêche industrielle ? L’écosystème de la mer peut-il survivre à la pression humaine ?
C’est pour avoir une réponse à ces interrogations que nous nous sommes rendus à la conférence « Quel(s) poisson(s) mangerons nous demain ? », avec quelques membres du club, interpellés par cette question d’avenir. Après un film présenté par le club de plongée de Dunkerque dans lequel nous avons découvert les espèces que l’on peut rencontrer autour des épaves au large de la Côte d’Opale, plusieurs scientifiques, comme Laurent Soulier de l’institut des milieux aquatique de Bayonne, Yves Muller, Professeur de SVT au Lycée Jean Bart de Dunkerque, Francis Kerkhof, Biologiste Flamand et Kris Hostens autre biologiste flamand (ILVO) sont intervenus pour nous donner leurs avis sur l’état actuel des populations de poissons et sur celui de leur environnement.
Compte rendu de la conférence « Quel(s) poisson(s) mangerons-nous demain ? » Université du littoral Dunkerque