Bipolarité
Histoire de cas
Maryse vit actuellement à Montréal avec son mari et sa fille qui l’appuient énormément depuis qu’elle a été diagnostiquée comme ayant un trouble bipolaire vers la fin de ses années de succès en tant que peintre renommé. Désormais, elle peint comme passe-temps, fait beaucoup de jardinage, écrit énormément, fait de la natation et du yoga. Avant d’être diagnostiquer comme étant bipolaire, Maryse n’arrivait plus à respecter le rythme de son corps puisqu’elle dépensait énormément d’énergies. Elle trouvait que son cycle de vie était ennuyeux alors, elle s’abandonnait facilement sur des coups de tête à des plaisirs extrêmes. Quand elle avait une baisse d’énergie elle concluait que sa vie était en chute libre et elle multipliait ses excès de boire de l’alcool. Dans ces moments, Maryse perdait complètement son intérêt pour la peinture et elle pouvait même décidé de fermer sa boutique pendant des jours. Comme manie soudaine, elle se rongeait les ongles jusqu’au sang. Elle laissait son mari prendre quasiment tous les décisions qui concernent de près ou de loin leur fille. Elle aimait être entourée de ses amis et savouré la gloire pour ses œuvres. Lorsqu’elle se retrouve seule, elle s’entendait parler, s’imaginant que c’est quelqu’un d’autre puis, elle oubliait la réalité et cela l’amenait à poser des gestes parfois honteux. Elle avait des moments de folies incontrôlables et dérangeantes. Lors de sa dernière crise, son mari l’avait obligé à consulter un psychologue. Il faut dire qu’elle avait des pensées suicidaires et de plus, elle avait l’impression de perdre son entourage et plus encore sa vie. Elle avait de la difficulté à comprendre sa situation et souhaitais qu’une consultation l’aiderais à récupérer ses proches. Son diagnostic fût long et