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L'affaire Dreyfus, la dictée
Le 27 septembre 1894, la Section de statistiques (nom officiel du Service de renseignements) où Dreyfus vient d’effectuer un stage de deux ans , découvre dans la corbeille à papier de l'attaché militaire allemand à Paris un bordereau anonyme annonçant un envoi de documents concernant la défense nationale. Sous prétexte que le bordereau porte quelque ressemblance d'écriture avec la sienne, Alfred Dreyfus est accusé d'avoir livré des documents à l'Allemagne ; il proteste en vain de son innocence. Le général Auguste Mercier, ministre de la Guerre, fait constituer par le commandant Hubert Henry, un dossier sur le capitaine Dreyfus essentiellement composé de faux, qui est communiqué aux juges à l'insu de la défense.
Dreyfus à l'île du Diable
Le 22 décembre, Alfred Dreyfus est reconnu coupable de haute trahison par le premier conseil de guerre du gouvernement militaire de Paris, qui le condamne à la dégradation et à la déportation dans île du Diable Îlot de l'archipel des îles du Salut, près de la côte de la Guyane, il y fut détenu du 13 avril 1895 au 5 juin 1899.
Cette affaire devient une affaire d’Etat lorsque l’écrivain Emile Zola accuse des membres de l’état-major d’avoir fait condamner sciemment un innocent dans une lettre ouverte au président Félix Faure, Cet article, qui fait scandale, vaut à son auteur une condamnation à un an de prison et à 3 000 francs d'amende. Le procès de Zola, en février 1898, provoque une véritable émeute. L'affaire devient alors publique et politique. . La droite nationaliste clame alors sa confiance dans l’armée, tandis que les dreyfusards rendent publiques les nombreuses irrégularités et manipulations qui ont permis la condamnation d’un innocent.
2. Une affaire