Bonheur et t'il une affaire publique ou privée
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Le bonheur le plus accessible reste pour nous le bien-être. Même si celui-ci ne saurait être le bonheur qui ne sait toujours pas être défini avec exactitude, comme l'a démontré Aristote, le bien-être est une condition sine qua non au bonheur. Or, peut-on être heureux si nous éprouvons un certain mal-être ? Ce dernier est essentiellement éprouvé lorsque nous ne sommes pas en phase avec nous-mêmes. En effet, l'homme a cette spécificité qu'il pense et donc se pose des questions sur lui-même, souvent sans réponses. Cette exigence de vérité est au service de la connaissance, la connaissance de soi avant toute chose. L'homme doit d'abord assumer ce qu'il est avant de rechercher ce qu'il devrait être, ce qu'il voudrait vivre : le « Qui sommes-nous ? » doit trouver une réponse avant le « Où allons-nous ? ». Effectivement, la diversité des individus entraine une diversification des bonheurs. Il y a autant de voies d'accès au bonheur que d'individus, tout simplement parce que nous sommes tous différents. La recherche du bonheur est forcément une affaire privée, dans le sens où nous sommes les mieux placés pour savoir ce que nous désirons et ce qui est bon pour nous.
De plus, le bonheur est affaire de volonté, d'effort, de désir qui ne peut qu'être le travail de l'individu. La volonté ne s'apprend pas et comme l'a déclaré Sénèque : « Vouloir c'est pouvoir ». La quête du bonheur implique la prise de