Boule de suif
Durant la première partie de l’extrait, les lignes 1 à 19, Maupassant démontre que les gens de la diligence méprisent Boule de suit en la jugeant. Ils la regardent comme si elle est une moins que rien. Ses jugements se retrouvent sous formes physiques, mais aussi sous forme psychologique. Ils pensent qu’elle est impure, qu’elle est devenue différente d’eux autres en allant avec l’officier prussien. Il est à constater que le champ lexical du mépris est très présent durant la première partie de l’extrait. Quelques citations prouvent la méprisassions des gens de la diligence envers Boule de suif : « […] se détournèrent comme s’ils ne l’avaient pas aperçue.» (lignes 3 et 4) ou encore « On semblait ne pas la voir, ne pas la connaître […] » (ligne 13). Les gens de la diligence rejettent Boule de suif. Ils ne veulent pas se retrouver près d’elle. Personne ne veut être assis auprès d’elle ni même lui parler. Les gens de la diligence pensent que Boule de suif est contagieuse puisqu’elle est prostituée : « […] l’on se tenait loin d’elle comme si elle eût apporté une infection dans ses jupes. » (lignes 9 et 10). Plusieurs personnes dans la diligence, comme Mme Loiseau, humilie Boule de suif dans ses paroles : « Heureusement que je ne suis pas à côté d’elle.» (lignes 14 et 15). Durant tout l’extrait, Boule de suif se fait appeler par un surnom qui l’humilie encore plus, « Boule de suif » (lignes 1 et 17), ce qui signifie une boule de graisse. Bref, les gens de la diligence méprisent Boule de suif en l’humiliant. Ils font comme si de rien était, mais ils ne