Bourdieu
A travers cet extrait de « la misère du monde » Bourdieu essai d’expliquer les causes de la misère sociale sous ses formes modernes.
Il met en avant une souffrance privée liés « aux petites misères et aux violences douces de l’existence quotidienne » qu’exercent les structures économiques et sociales sur les individus. Bourdieu expose ici une nouvelle forme de misère : la misère de position.
La misère de position serait liée à la non-réalisation des anticipations et au sentiment d'échec des individus par rapport à leur milieu qui a ses propres valeurs et références. Elle vient s’ajouter à la misère de condition, qui elle est liée à l’insuffisance de ressource et à la pauvreté. Bourdieu met en évidence, les lacunes du monde politique ou plus largement du monde intellectuel, face à cette nouvelle forme de misère de sociale.
En effet, le sociologue nous explique que peu à peu la politique s’est fermée sur elle-même, qu’un décalage s’est crée entre les attentes des électeurs et les actes des dirigeants. Deux mondes semblent ainsi séparer les gouvernants et les citoyens.
Il explique que les technocrates sont en partis responsable de ce décalage, puisqu’ils entourent et conseillent les dirigeants, alors même qu’ils semblent plus éloignés de la réalité du monde qui les entoure. Le sociologue souhaite montrer ici que la politique n’est plus adaptée au monde actuel.
Cette incapacité d’adaptation, Bourdieu l’explique par la vision étriquée qu’on les dirigeants de la politique et du sociale. Les nouvelles souffrances apparaissent aux yeux des hommes politiques comme des souffrances privées, de ce fait, elles sont exclues de tous débat politique.
C’est alors qu’intervient, la sociologie, en donnant aux individus la possibilité « d’imputer leur souffrance à des causes sociales et se sentir ainsi disculpés. » Ainsi, la sociologie comble les lacunes de la politique.
Pour ce faire, les sciences sociales se