Bretagne Poéme
Ce poème est composé de trois distiqueset de trois tercets. Il évoque un massacre, la destruction d'une maison. On remarque également que cet écrit est vu du point de vue d'une femme : "mon mari aussi a fini"(v.6).
Un sentiment d'injustice est mis en valeur dans le dernier vers du poème : "Qui ont quitté les innocents".
L'auteur met en avant plusieurs mots et vers dans son poème afin qu'ils rentrent dans les esprits, comme des martellements. On remarque que le mot "morceaux" est répété cinq fois ; il permet d'illustrer les nombreux mutilés de cette guerre que ce soit lesz soldats voire même les familles. Le mot "blanc" lui, est répété quatre fois ; le blanc qui ici représente l'espoir, la paix (colombe), la pureté dans cet atmosphère de terreur brille une lueur d'espoir. Le vers "Et quelques dents de mon enfant" (v.4 et 11) ainsi que l'expression "a fini" (v.6 et 8) signifient respectivement la douleur exprimée par les familles , l'atrocité des allemands même envers les enfants, alors que l'expression "a fini" elle, signifie la mort : nous avons ici à faire à un euphémisme.
De plus, certains termes comme celui-ci sont sous-entendus : "Vers la prairie, les bras levés" (v.7). Les bras sont levés sous la menace d'une arme.
Le champ lexical de la vaisselle est employé :bol, assiette. Le fait que ce champ lexical ait été choisit résulte de la fragilité dont font preuve les victimes de la guerre (comme la porcelaine par exemple).
Ce poème évoque pour moi, un sentiment d'impuissance des personnes civiles notamment embarquées dans cette guerre. Eugène Guillevic, dans ce texte, joue parfaitement avec les objets et les métaphores pour mettre en scène l'atrocité du