brevet quand la banlieue dort
Brevet blanc: quand la banlieue dort.
Observations:
I)Les personnages en action.
1) a. Les personnages présents dans cet extrait sont «Tristan» ( l.1) et le narrateur : «moi» (l. 2).
b. Le personnage absent dans cet extrait et pourtant désigné est «le père de Lucas» (l.4).
c. Le père de Lucas est mis en scène par plusieurs moyens comme le fait de parler de lui : «Il vient de me choper» (l.4), «je lʼai pas vu» (l.6), mais aussi le fait de raconter le dialogue entre le jeune homme et le père de
Lucas ( de la ligne 8 à13 ).
2) a. Tristan semble effrayé. On peut le voir grâce aux indices comme sa manière dʼêtre le matin: «Tristan fait nettement moins le malin» (l.1), mais aussi son langage, comme «bordel» (l. 14), qui montre que celui-ci a peur. b. Tristan a peur car ce matin, le père de Lucas lʼa «menacé» (l.8), mais surtout lʼa accusé dʼavoir «quelque chose à lui» (l.8), dont il nʼ est pas au courant. II)Le langage des adolescents.
1) a. Les verbes « sʼapproche» et « sʼétrangle » sont au présent de lʼindicatif. b. La valeur de ce temps est le présent de narration.
c. Le narrateur emploie le présent plutôt quʼun temps du passé pour rendre lʼaction plus vivante, et donc lui donner de lʼimportance.
d. Nous pourrions remplacer le présent dans ces verbes par du passé simple de lʼindicatif.
2) a. Le niveau de langue utilisé par les adolescents est familier.
b. Les deux indices qui nous montre que le langage est familier sont: « quʼest-ce que tʼas taxé, bordel ? » (l. 13-14) et « il allait me faire casquer un max » (l. 12-13). Dans la première phrase, les mots qui appartiennent au langage familier sont : «tʼas taxé » et «bordel». En effet on ne dit pas « tʼas taxé » mais «tu as volé». Quant à «bordel», cʼest un mot vulgaire. Ajouté en fin de phrase, il a encore plus de relief.
Dans la deuxième phrase, « casquer » et « un max », appartiennent au langage familier. Ecrit au langage courant, «