Britannicus 2, 6
A/ témoin caché:
« Sa puissance » v.712 : adjectif qualificatif désignant Néron
« Ces murs peuvent avoir des yeux » : personnification des murs et allusion à Néron
« Jamais l’Empereur n’est absent de ces lieux » : mise en valeur de « l’Empereur » et utilisation de « jamais » pour insister
Britannius: * Emploi des interrogations et des exclamations
Les interrogations marquent son incompréhension et les exclamations marquent son étonnement. * « Mais parmi ce plaisir, quel chagrin me dévore ! » v.695
Contraste qui marque sa situation instable * « Quelle nuit ! Quel réveil ! vos pleurs, votre présence »
Emploi d’une accumulation
Junie: * Très peu de répliques (3 répliques seulement, qui sont courtes) * Ne répond pas aux questions de Britannicus
« Vous ne dites rien ? Quel accueil ! Quelle glace ! » v.707
« Même vos regards ont appris à ce taire » v.736 * Son silence : Répétition de « Parlez » v709 et 741, qui est mis à l’infinitif.
Britannicus l’ordonne et la supplie de parler, mais elle reste silencieuse.
Il y a une tématique du regard dans toute la scéne c'est une confusion entre le regard et la bouche (les yeux disent autre chose que la bouche) * Lexique du regard : répétition de « vos yeux » v.697, 702, 708, 713 et 721
« Que vois-je ? Vous craignez de rencontrez mes yeux ? » v.737
B/ Une situation tragique * Pour Néron : il souffre en voyant le comportement de Junie et son amour pour Britannicus
« Elle a paru jusque dans son silence. Elle aime mon rival, je ne puis l’ignorer » (scène 8) * Pour Britannicus : il souffre de son incompréhension et sa jalousie
« Néron vous plairait-il ? Vous serai-je odieux ? »
« Au nom des Dieux, Madame, éclaircissez ce trouble dont vous jetez mon âme » * Pour Junie : elle souffre parce qu’elle est sous pression, ne pouvant pas déclarer son amour elle est obligée de jouer un rôle pour pas que britannicus ne soit tué.
Vers 720 à 724 : « La foi de tous les cœurs n’est pas encore éteinte Chacun