Camus
Intro :
Paul Verlaine est un auteur du XIXème siècle. Il publie en 1866 un recueil appelé Poèmes saturniens. Les poèmes saturniens sont composés de quatre sections. Le sonnet que nous allons étudier, « Mon rêve familier » est le 6ème de la 1ère section du poème appelé Melancholia qui rend sensible un état d'âme et évoque des souvenirs. Dans ce poème, il nous fait une description de la femme idéale rêvée.
Développement :
L'implication de l'auteur
- L'emploi de la première personne du singulier
Le " je " de l'auteur qui rappelle le mal-être chanté par les romantiques, pour nous suggérer peut-être que seul un être idéal pourrait déchiffrer son cœur, partagé entre les hommes et les femmes.
- L'emploi des adjectifs possessifs
Verlaine accentue sa présence à travers les multiples adjectifs possessifs à la première personne, mon front, mon cœur. Ces adjectifs renforcent l'idée que le poète est bien le principal personnage du texte
- L'effet des répétitions
Les répétitions sont souvent d'apparentes maladresses mais ici elles produisent un effet d'envoûtement pour mieux nous faire pénétrer le charme de la parole. La conjonction « et » qui apparaît 6 fois dans la première strophe crée l'effet d'une berceuse rythmique. La seconde répétition " elle seule " dans le second quatrain connote à la fois le soulagement et le regret, soulagement pour Verlaine d'avoir trouvé même si ce n'est qu'en rêve l'harmonie faite d'amour, mais aussi regret qu'il n'en existe qu'une seule qui puisse l'aimer et le comprendre.
- Valeur de l'exclamation et des interrogations
Par l'exclamation " hélas ", Verlaine déplore peut-être qu'une seule personne et qui plus est appartenant au monde de rêve puisse l'aimer et le comprendre, mais rien dans le texte ne nous permet de l'affirmer. Il peut également déplorer que cette femme appartienne au royaume des morts, et dans ce cas sa créature de rêve ressemble plus à un ange. Les deux