Camus

1255 mots 6 pages
- La maladie : Il a dix-sept ans quand pour la première fois, il est frappé par la tuberculose qui va largement lui gâcher la vie. Si André Gide écrivit que « les maladies sont les voyages des pauvres, » la sienne fut un très long voyage qui le conduisit par exemple dans la Haute-Loire au Panelier à côté du Chambon-sur-Lignon où le surprit la deuxième guerre mondiale ou à plusieurs reprises dans les Alpes du sud pour s'y reposer et respirer le « bon air ».
- L'énergie vitale : Comme son personnage Mersault dans La mort heureuse, il était fait pour la bonheur, malgré tout, malgré la maladie. IL possédait, écrit-il dans la préface de L'envers et l'endroit, « une énorme énergie... et le don de jouir de soi. »
- Son enfance à Alger : En 1948, il lançait à D'Astier de la Vigerie cette tirade souvent reprise : « Je n'ai pas appris la liberté dans Marx. Il est vrai : je l'ai apprise dans la misère. » Pour cette raison, et malgré les raillerie de Jean-Paul Sartre, il savait que les révolutions violentes se font toujours sur le dos et avec le sang du peuple comme il le développe dans L'Homme révolté.
- La sociabilité : À tous les honneurs, à la fréquentation du Tout-Paris, il préféra toujours comme il l'écrit dans La mort heureuse « manger des épias, quelque part entre Alger et le Chenoua avec Pérez le pêcheur. » Plus tard vers la fin de sa vie, il aima la vie simple du Luberon et se retrouver avec son grand ami René Char, l'enfant du pays.
- Le sens de la solidarité : Ce solitaire qu'est tout écrivain, travailla toute sa vie en équipe, ambiance qui lui était aussi nécessaire que l'air qu'il respirait. ans sa jeunesse tout d'abord avec le football, sport qui le passionna et qu'il pratiqua comme gardien de buts à Alger -au RUA- puis avec le théâtre toujours à Alger où il créa coup sur coup le théâtre du Travail puis le théâtre de l'Équipe (terme éminemment significatif). Après la guerre, il travailla avec Pascal Pia et les équipes de journalistes, rédacteurs, imprimeurs

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