Camus
Dans la pièce de théâtre de Caligula, on démontre la prise de conscience de l’absurdité du monde par la privation de liberté. La liberté est un concept qui désigne la possibilité d’action ou de mouvement sans contrainte. Dans l’extrait qui se situe à la scène X de l’acte II, au ligne 1 à 8 de la page 66 : « Je dis qu’il y aura famine demain. Tout le monde connaît la famine, c’est un fléau. Demain, il y aura fléau…et j’arrêterai le fléau quand il me plaira. Après tout, je n’ai pas tellement de façons de prouver que je suis libre. On est toujours libre aux dépens de quelqu’un. C’est ennuyeux, mais c’est normal. » Il y a une comparaison entre la famine et le fléau. La famine est un manque total de ressource alimentaire, aboutissant à la mort ou à la souffrance d’une population. Le fléau est une catastrophe, un désastre. Par le fait même, on remarque que la liberté commence par être adjuvant mais qu’elle devient rapidement un opposant au fil de la pièce. Lorsque Caligula dit : « On est toujours libre au dépend de