L’UTOPIE DE L’ELDORADO

CANDIDE (extrait chap. 18)

Le texte, extrait du chapitre « l’utopie de l’eldorado » écrit par voltaire dans le conte philosophique « candide », nous narre les aventures de deux voyageurs, candide et son valet Cacambo qui se retrouve, au cours de leur voyage tumultueux, dans une société idéale . Candide est étonné de voir toutes les choses qui l’entour et la qualité de vie de ces gens. Quel message Voltaire veut-il laisser ? Pourquoi s’inspire-t-il d’un mythe ? A travers cet récit, voltaire met en évidence le comportement, les abus et les travers de la haute bourgeoisie française du XVIII ième siècle, il le fait en le démontrant par l’inverse de la réalité. Cette société, eldorado, est fondée sur le respect et la courtoisie. « à la descente du carrosse…..robe en duvet de colibri » le valet cacambo n’est pas séparer de candide, ils le traitent comme un égal pour son humanité et non par son rang de serviteur. Cacambo est un lien, un intermédiaire entre les deux mondes qui est l’Europe et les pays visités, il permet à candide de comprendre les sociétés étrangères qu’ils visitent, cacambo est l’interprète de l’européen pour que celui-ci s’adapte aux us et coutumes et comprenne la mentalité des peuples rencontrés. « cacambo expliquait les bons mots du roi à candide et quoique traduits, ils paraissaient toujours de bons mots. » Il faut être présentable devant le roi, c’est pourquoi ils leur offrent de se rafraîchir et ils les revêts tout deux de robe d’un tissu très rare en duvet de colibri. Voltaire nous brosse le portrait d’un monarque instruit, « … et jamais on n’eut plus d’esprit à souper qu’en eut sa Majesté », il est simple, courtois et facile d’accès, il n’y a pas de lourd protocole pour saluer le souverain « ….l’usage ,dit le grand officier, est d’embrasser le roi et de le baiser des deux côtés. »
Il met l’accent sur la parité des sexes, « vingt belles filles de la garde… », « ….les grandes officières de la couronne… ».