Candide chapitre 3
Chapitre 3
Introduction
François Marie Arouet, dit Voltaire, est un philosophe des Lumières célèbre du fait de ses combats pour la liberté de tous et la justice, mais également à travers ses contes philosophique qui lui valurent plusieurs exils à l’étranger.
Voltaire écrivit Candide en 1759, soit trois ans après un terrible tremblement de terre qui a ravagé la ville de Lisbonne. Il décide alors de critiquer l’optimisme dans ce conte philosophique grâce au personnage de Candide qui au fil de l’histoire découvrira tous les malheurs possibles de ce monde. Après avoir été découvert avec Mlle. Cunégonde s’embrassant, son oncle, le baron du château de Thunder-ten-tronckh, le chassa de ce Paradis comme il le décrit. Il découvre alors l’horreur de la guerre.
De ce fait, nous sommes en droit de nous demander quels sont les procédés utilisés au sein de la critique, et en quoi Candide est un héros différent des autres.
Par conséquent, nous verrons dans un premier temps comment Voltaire instaure sa vision de la guerre, puis nous nous demanderons quels sont les traits de personnalité de Candide qui font de lui aussi bien un héros exemplaire que différent des autres.
I- La vision de la guerre de Voltaire
Commençons par analyser les procédés utilisés par Voltaire pour critiquer la guerre.
Tout d’abord, nous pouvons voir que Voltaire utilise un registre très ironique afin de prouver l’inutilité et la stupidité de la guerre. En déclarant « les trompettes, les fifres, les hauts-bois, les tambours, les canons formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer », le lecteur comprend que l’auteur veut dire que la guerre est un enfer.
Il utilise des figures d’amplification, comme des gradations et des amplifications, qui ne sont pas sans rappeler le registre épique. On peut lire qu’il décrit la bataille telle une parade en listant les différents instruments de musique du plus aigu au plus sourd ; il y a ici une gradation. Il amplifie la