Candide un conte philosophique ?
Au cours de son périple, Candide découvrira que la vie n'est pas si rose que le dit son maître : il se fera fouetter, sera témoin de guerres horribles, etc. Ainsi, le lecteur observe le changement d'opinion du héros éponyme au fil du texte.
-Pour cette question je ne suis pas du tout sûre de moi... Mais je pense que pour la première partie de la question il faut analyser l'incipit... Donc voilà :
Candide commence par "il y avait", formule équivalente à "il était une fois", ce qui montre clairement que l'on a affaire à un conte.
Le titre du Chapitre I est caractéristique du conte, avec le "beau château" et l'archaïsme "d'icelui".
On s'attend donc à voir apparaître, comme dans tout conte une belle princesse... Or, cette soi-disante princesse, qui n'est autre que Cunégonde, se fera violer tout au long du roman (à noter: le misogysme de Voltaire...)
Ainsi, Voltaire parodie le conte : le ton est ironique (par exemple le baron est considéré comme riche et puissant car "son château avait une porte et des fenêtres") et l'auteur fait une véritable satire de l'aristocratie (tu n'as qu'à observer les descriptions du chapitre I) et de l'optimisme (regarde la tirade grotesque de Pangloss -étymologiquement "tout en langue", donc qui parle sans arrêt- qui fait un raisonnement inverse. Ainsi, d'après Pangloss, les nez ont été conçus pour porter des lunettes, alors que c'est plutôt l'inverse...)
Candide est donc un conte philosophique, car il pousse le lecteur à réflechir et remet beaucoup de choses en question (notamment l'optimisme tout au long du roman, mais aussi les conditions de vie des esclaves -le nègre de Surinam- l'aristocratie comme dans le chapitre I, et la société de son époque notamment dans le chapitre sur l'utopie d'Eldorado, où Voltaire