Candide
Dans un premier temps, l’auteur décrit un monde merveilleux, digne d’un conte tel que les Milles et Une Nuits. En effet, nous constatons une multitude de termes renvoyant au thème du merveilleux. Ainsi nous relevons notamment des moutons volants, à la ligne 1, et des bâtiments de plusieurs milliers pieds de hauteur, à la ligne 12. Tout ceci accentue ainsi le caractère inattendu de ce pays. Tous les ingrédients sont donc réunis pour faire adhérer le lecteur à ce pays merveilleux. Le lecteur, à travers l’auteur et les personnages, parait entrer dans un rêve où tout semble possible. Le milieu naturel de ce pays parait aussi être très riche car il n’est pas constitué de terre mais d’or et de pierres précieuses comme Voltaire nous le décrit aux lignes 4 et 14. C’est de cette composition qu’il tire le nom d’Eldorado. Nous retrouvons de nombreuses hyperboles dans cet extrait : « Le portail était de deux cent vingt pieds de haut, et de cent de large » (ligne 2), « les marchés ornés de mille colonnes » (ligne 12) pour donner un effet féérique, où tout est exagéré, où tout est dans la démesure. En effet, les hyperboles contenues dans la description deviennent, au fur et à mesure du texte, trop présentes et trop