Capital
Marx veut démontrer que le profit est basé sur l’exploitation. On a un appareillage conceptuel et qui peut, moyennant quelques changements, servir des causes idéologiques.
L’arrière fond de sa réflexion :
– Il adhère à la perspective classique générale selon laquelle toutes les productions reposent en définitive sur le seul travail humain, partant des ressources naturelles. – Il adhère aussi à la théorie de la valeur-travail de Ricardo – La loi de la valeur ou de l’équivalence : càd qu’à l’équilibre, les marchandises s’échangent en fonction du travail nécessaire à leur production (Ricardo) (( 1) si le coût de production/le salaire augmente, la valeur du bien reste la même car le travail/la technologie pour fabriquer le bien est inchangée (R ) 2) Chez S, si le salaire/ le coût de production augmente, la valeur du bien augmente car une des valeurs entrant dans dans la composition du bien est + chère. ( pour S la valeur est tout ce que l’on additionne pour la fabrication du bien. – Il distingue la sphère de la circulation (opère l’échange de la marchandise) et de la production (donne la valeur à la production) – Pour M l’argent touché par les biens produits devraient aller à ceux qui produisent ce bien et non aux capitalistes qui eux ne font rien. – Il va aussi s’interroger sur le profit : o Il va opposer 2 logiques de fonctionnement [1] : 1. le fonctionnement basé sur la valeur d’usage : M – A – M 2. le fonctionnement centré sur une logique de poursuite de profit : A – M – A’ A-A’ = le profit. – Pour M, le capitalisme est un rapport social (cela implique donc préalablement un rapport de classe et c’est une interaction entre capitalistes et salariés) ayant sa logique propre qui consiste en un mouvement incessant de