Caprices de Marianne
1) Le titre Les Caprices de Marianne peut s'expliquer tout d'abord par ses changements d'humeurs, puisqu'au début de la pièce Marianne est présentée comme un « dragon de vertu », froide et peu aimable notamment lors de sa rencontre avec Cuita lors de la scène d'exposition, qui ressort avec un jugement peu positif envers elle. Cependant, c'est le rejet de Marianne envers Coelio malgré la stratégie culpabilisante d'Octave et des revirements de situations qui illustrent parfaitement le titre. En effet, elle ira se plaindre à son mari dans la scène 3 de l'acte I qu'un certain cousin était venu la déranger, alors que ce n'est qu'à la scène 3 de l'acte II que nous relevons deux occurrences du mot « caprice ». Le premier étant un « caprice de bonté » (prononcé par Octave à la l.136) puisque Marianne annonce brusquement à Octave qu'elle recherche un amant dans le but de défier Claudio, et donc de revendiquer sa liberté. Enfin, dans les dernières répliques d'Octave de la scène 3 de l'acte II, son « petit caprice de colère » souligne son caractère puéril étant donné qu'elle recherche n'importe quel amant excepté Coelio....
2b) Les Caprices de Marianne est une comédie publiée en 1833 par Alfred de Musset, lors de la Restauration sous l'égide de Louis-Philippe, où l'Ordre est instable suite aux représailles des années 30. Cette pièce de théâtre s'inscrit donc parfaitement dans ce contexte politique de la Révolution française de juillet 1830 où flotte une volonté de liberté par les hommes mais aussi les femmes (débat sur l'éducation des filles et la condition sociale de la femme) puisque Marianne, lors de la scène 3 de l'acte II revendique son droit à la liberté après la dispute avec son mari. Elle illustre la femme de son époque est ses envies. La pièce s'inscrit pleinement dans le contexte culturel du romantisme puisque ce mouvement se développe en Europe à partir de la moitié du 19ème siècle. De plus, Alfred de Musset fait