caracalla
Sommaire [masquer]
1 Un texte d'une grande portée
2 Texte de l'édit
3 Impact négatif de l'édit
4 Conséquences
5 Voir aussi
5.1 Références
5.2 Bibliographie
5.3 Articles connexes
5.4 Liens externes
Un texte d'une grande portée[modifier | modifier le code]
Jusqu'en 212, la citoyenneté romaine (avec ses privilèges mais aussi ses devoirs fiscaux) n'était accordée de façon globale qu'aux habitants de l'Italie et dans les provinces aux municipes ayant le statut de colonie romaine. Elle pouvait aussi s'acheter, avec transmission à toute la descendance existante et à venir. Peu à peu le nombre de citoyens avait donc augmenté et les élites provinciales en avaient largement profité. La citoyenneté romaine était aussi obtenue après 20 ans de service dans les troupes auxiliaires de l'armée romaine. C'était l'un des principaux attraits de la carrière militaire. Le nouvel édit, en accordant le droit de cité romain à tous les hommes libres de l'Empire vise l'unité morale de l'Empire romain.
Les raisons qui ont poussé Caracalla à prendre cette mesure sont mal connues. Elargir l'assiette de l'impôt semble improbable, puisque les populations sous domination romaine en payaient aussi. Raffermir le pouvoir du jeune empereur en s'appuyant sur le peuple des provinces romaines ? Simplifier les procédures administratives en réduisant le nombre de statuts ? L'historien antique Dion Cassius met pourtant en avant la possibilité d'une portée fiscale pour l'édit : en accordant le droit de cité à un grand nombre d'habitants, l'empereur apporte un revenu non négligeable à l'Empire avec l'impôt sur la succession1.
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