Cas Aixam-Mega : leader européen du marché sans permis

1) Selon Michael Porter, il existe cinq forces dites concurrentielles qui déterminent l’attractivité d’un secteur et conditionnent la capacité d’une organisation à y développer une position d’avantage concurrentielle. C’est-à-dire la capacité de l’entreprise à obtenir à long terme de meilleures performances par rapport à leurs concurrents. Ces cinq forces sont :
L’intensité concurrentielle, permettant d’évaluer la rivalité entre les entreprises
Le pouvoir de négociation des clients
Le pouvoir de négociation des fournisseurs
La menace des nouveaux entrants potentiels : de nouveaux concurrents
La menace de produits ou services de substitution
Pour Aixam Méga, et selon cette analyse, les forces concurrentielles en présence sont :
L’intensité concurrentielle : ce leader des voitures sans permis, lutte contre les concurrents des grandes marques telles que Peugeot et Citroën ou encore Renault.
Le pouvoir de négociation des clients est tel que l’on peut constater que les véhicules Aixam, entièrement électrique, ne sont pas encore positionnés dans l’esprit des consommateurs. On note aussi que l’électrique risque de ne pas prendre beaucoup d’ampleur même dans l’avenir. De plus, le prix pose une limite aux potentiels consommateurs. En France le pouvoir d’achat est bas, une twingo avec permis chez Renault par exemple coûte environ 10 000€, et la voiture la moins chère chez Axam est à 9 999€. Si les potentiels acheteurs comptent se doter d’une voiture sans permis les raisons sont uniques (personnes âgés, retrait du permis, moins de 18 ans), puisqu’ils pourraient pour le même prix, voir moins cher, rouler à plus de 50 km/h et sur autoroute (avec une voiture avec permis).
Les fournisseurs ont quand à eux un avantage pour leur pouvoir de négociation, en association avec les fournisseurs de moteurs Kubota pour les moteurs diesel et Lombardi pour les moteurs essence, Aixam a développé une large gamme de