cas EVO
La société EVO est une PME familiale de 350 salariés dans la région de
Perpignan. Ils sont spécialisés dans la fabrication de panneaux de bois mélaminés. La société vit actuellement avec un sentiment de malaise qui a poussé la direction à faire une étude à ce sujet, d’où a découlé la venue d’un consultant Question A)
Avant l’intervention du consultant, aucun système n’était précisément mis en place au sein de l’entreprise. La frustration est le malaise était présent tant au niveau de la direction que des salariés.
Le constat après les entretiens, fait ressortir qu’aucun salarié ne définit l’ancien système de la même manière. Aucune fiche de poste n’est précisément définie afin de pouvoir établir une grille de rémunération. En effet, les qualités et compétences des salariés ne sont pas clairement identifiées. La classification des postes et fonctions est trop simple et trop générale.
Il n’est pas possible de mettre en exergue des perspectives d’évolution propres à chacun. Actuellement, il n’existe que des échelons qui placent les salariés au sein d’une hiérarchie qui ne prend en compte, ni la formation, ni l’ancienneté, ni la difficulté des outils techniques maitrisés au quotidien.
Les entretiens réalisés auprès d’un échantillon de salariés, met en avant une idée d’injustice entre les salariés d’un même échelon. La revendication qui ressort de ces entretiens met en avant une volonté de définir plus précisément les postes de chacun, les outils maitrisés liés à leurs formations, permettant de définir des perspectives d’évolution propre à chacun. De ce faire, ils souhaitent que l’ensemble de ces variables prises en compte, permettrait de mieux définir la rémunération de chacun, qui aujourd’hui est faite de manière aléatoire, avec du favoritisme entre les différents agents de maîtrises et ouvriers. Ce favoritisme, qui remplace la démotivation et la frustration, doit disparaître et remplacé par un cadre légal et