ETUDE GREENPEACE ET NESTLE
Pris au dépourvu et au lieu de faire profil bas, Nestlé a répondu avec la plus grande légèreté mais surtout sans la moindre réflexion et stratégie. La première action réalisée par cette multinationale a été de retirer le clip réalisé par Greenpeace sur youtube au prétexte qu'il portait atteinte à sa propriété intellectuelle. Ce premier faux pas fut le véritable point de départ de la campagne de Greenpeace qui comptait vraisemblablement sur une telle idiotie de la part de Nestlé. Les réactions sur la toile ne se sont pas fait attendre, les protestations des bloggeurs militants n’ont fait qu’exploser, ainsi que les gros titres dans les médias.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, en effet au lieu d’adresser des excuses ainsi que des réponses aux internautes et aux militants, les gestionnaires de la page facebook de Nestlé ont utilisé un ton hautain et méprisant envers eux. Suite à cela une conspiration s’est faite autour de la marque. Ce qui a poussé par la suite, la présentation d’excuses du groupe, mais surtout l’abandon de cette page par le groupe Suisse.
Nestlé s’est prononcé comme ayant ressenti un effet de surprise à la découverte de cette situation, or il faut se rendre à l'évidence, malgré des signes avant coureurs clairs et précis, Nestlé s'est non seulement totalement laissé déborder par la crise, mais n'a de toute évidence rien anticipé. Cette histoire met véritablement en avant l’amateurisme en matière de réseaux sociaux. Pour moi il est nécessaire d’être irréprochable lorsqu’on commence à communiquer sur les valeurs du développement durable mais aussi sur les valeurs du groupe. Il ne faut pas seulement entamer une démarche, il faut avoir fait un travail de fond sur ce que nous produisons, distribuons et vendons. Il faut aussi établir régulièrement un dialogue avec ces ONG, les lobbyistes pour éviter ce genre de surprise.
A mon sens avant de se lancer sur le web, il faut avoir une certaine culture du web assez importante,