Cas métaldoc
Pour commencer, la conversation permet de se sentir vivant et rassemble les individus au sein d'une communauté. Comme le dit Chantal Thomas durant son interview avec le journal Le Point, on ne sait jamais où une conversation va aboutir. Participer à des conversations est ainsi pour chacun une nouvelle façon de mieux vivre ensemble et donc un important facteur de cohésion sociale.
Ensuite, Chantal Thomas nous montre que la conversation peut même faire naître des liens forts entre les individus qui peuvent se traduire par du désir ou même de l'amour. On peut également prendre pour exemple l'extrait de Daniel Glattaeur, Quand souffle le vent du Nord, témoignant de la part d'imprévu dans la conversation. La spontanéité des échanges tissent ainsi rapidement des liens entre les individus. Tous liens entre des individus ne se connaissant pas à la base partent ainsi souvent d'un simple échange et cela aussi bien dans un contexte physique que virtuel.
Avec les images de synthèse, véritables êtres de raison, entièrement calculées sur ordinateur à partir de modèles mathématiques, on pénètre à cent pour cent dans le fameux monde virtuel, le cyberespace. Équipé d'une prothèse, un casque spécial, on s'immerge littéralement dans l'image, on y évolue en interaction avec des « objets » et des « êtres » tous plus immatériels les uns que les autres. Ces casques, au départ reliés à de gros systèmes informatiques, ont été conçus pour équiper des simulateurs de vol pour avions de combat. Les balbutiements de ces machines remontent au milieu des années 60. Au Massachusetts Institute of Technology, le docteur Sutherland avait imaginé un casque qui offrait au pilote, simultanément, le vrai paysage et des images graphiques superposées, par exemple une mire de tir. Le prototype, dénommé « Épée de Damoclès » fut finalement réalisé en