Cas d’entreprise.
1. Quelle est l’activité de l’entreprise Bruder-Keller ?
2. Quels problèmes l’entreprise rencontre-elle à la fin des années 1990 ?
3. Quelles décisions de management ont permis à l’entreprise de retrouver une bonne situation économique et financière ?
4. Pourquoi peut-on affirmer que l’acronyme ORDRE caractérise une approche managériale ?
A l’origine, Jean Adolphe BRUDER était forgeron à Sarre-Union. Son activité a débutée en 1933. En 1952, Richard KELLER épouse la fille de Jean Adolphe BRUDER, Odette, et devient un membre important de l’entreprise. Le métier de forgeron devient très restreint et Richard KELLER décide alors d’innover. Il prend le risque d’investir dans des machines pour démarrer l’activité de la tôlerie fine. Petit à petit l’entreprise se développe, les locaux deviennent plus grands et en 1966, la SARL BRUDER-KELLER fut créée. Richard KELLER a dirigé l’entreprise pendant 35 ans et ses fils, Raymond et Roudy, ont repris par la suite les commandes de la petite SARL qui, durant cette période, est devenue une SA performante certifiée ISO 9001. L’entreprise familiale BRUDER-KELLER, a veillé à la gestion de l’entreprise, de l’équipe, et de l’économie grâce à ses démarches managériales c’est ce qui lui a permis un développement durable malgré les aléas économique.
Après l’euphorie des Trente Glorieuse, l’entreprise BRUDER-KELLER rencontre différents problèmes. Dans les années 1990, les clients deviennent plus exigeants sur la qualité et les délais de livraison ce qui bien sûr, comprend également des délais de fabrication plus courts. C’est la fin des productions de masse. En 2000, le chiffre d’affaire baisse suite à la perte de quatre clients importants. Les salariés ne sont pas assez autonomes et la gestion des stocks est mal organisée. L’espace est mal géré et les performances sont à revoir.
Une réorganisation totale s’impose alors à l’entreprise. Les salariés les plus motivés ont été conviés à la participation d’un