Cass, 1ère, 3 oct 2006
La cour d’appel a été saisie par l’appelant qui était le demandeur en première instance à l’encontre de l’intimé qui était le défendeur en première instance. La cour d’appel a déclaré la demande de l’appelant irrecevable. La cour d’appel a rendu un arrêt confirmatif en se basant sur deux moyens. Dans un premier temps, la cour d’appel a estimé que l’action à fin de subsides demandée a l’encontre de l’intimé n’a pas été intentée dans le délais prévu par l’article 342 alinéa 2 qui dispose : ‘‘L’action peut être exercée pendant toute la minorité de l’enfant ; celui-ci peut encore l’exercer dans les ‘‘dix’’ années qui suivent sa majorité si elle ne l’a pas été pendant sa minorité…’’. Dans un second temps, la cour d’appel a estimé que